Le chaudron des idées territoriales. Tous les mois la rédaction du groupe met en avant des idées, des projets et travaux mener dans l’ensemble des territoires de France.
Du numérique, de l’écologie, de la communication en passant par les finances locales ou mêmes encore de l’aménagement de territoire…
L’objectif numéro 1 du Journal des Territoires est de constamment vous alimenter en idées et ressources pour faire vivre vos territoires !
Les bords de Loir valorisés sur 100 km

Le Conseil de développement territorial (Codev), composé d’une trentaine de membres, est en train de développer un projet de sentier piétonnier le long du Loir. Sept membres ont travaillé ensemble pour élaborer ce projet qui vise à faciliter et à valoriser l’accès aux bords du Loir. Les sentiers isolés seront connectés pour former un seul et même sentier, offrant aux randonneurs et aux marcheurs la possibilité de découvrir le patrimoine et la nature de l’affluent.
Innovation et durabilité pour la ville de Ploëmeur
Le maire de Plœmeur a annoncé la présentation prochaine d’un « plan-guide » pour les grandes orientations de développement du centre-bourg à l’horizon 2030, basé sur une réflexion prospective menée en 2018 avec la participation des Plœmeurois. Trois secteurs du centre-bourg devraient se métamorphoser en profondeur dans la décennie à venir : le secteur Armorique, où un écoquartier avec une salle intergénérationnelle et un deuxième réseau de chaleur sera créé, ainsi que des « places-jardins » et une jonction entre le chemin de la mer et le bois de Kerihuer, avec la création d’une « crèche » ; le secteur Hôtel de Ville, où un habitat intergénérationnel sera développé et un pôle municipal dédié au citoyen créé, avec l’extension de la mairie, une salle de conseil municipal et tous les services municipaux regroupés autour d’un accueil unique ; et le secteur de Bois-Pins, où une grande rénovation urbaine sera réalisée en partenariat avec Bretagne Sud-Habitat. Les cinq tours de Bois-Pins 1, qui datent de 1972, seront remplacées par des petits collectifs, tandis que le parc de stationnement actuel sera rénové et le parc public redessiné.
Marseille : déploiement son labo d’innovation urbaine par Euroméditerranée
Euroméditerranée, l’agence publique chargée de l’aménagement de la façade maritime nord de Marseille, poursuit sa mission d’innovation. Depuis plus de 25 ans, cette agence a contribué à la transformation de nombreux quartiers de la ville, et s’efforce maintenant de devenir un laboratoire collectif d’innovation urbaine pour poser les bases d’une ville durable dans la région méditerranéenne.
En janvier 2022, l’EPAEM a lancé un séminaire pour dresser un premier bilan de sa démarche et esquisser les axes de son plan d’action, en collaboration avec l’Etat et les collectivités locales, telles que la région Paca, le conseil départemental des Bouches-du-Rhône, la métropole Aix-Marseille Provence et la ville de Marseille. L’objectif est de coopérer pour trouver des solutions innovantes, reproductibles à une plus grande échelle.
La stratégie d’innovation est structurée autour de trois thèmes : les ambiances urbaines, la mobilité durable et la place de la nature et de l’eau en ville. Ces thèmes sont étroitement liés aux enjeux du réchauffement climatique et de la transition écologique. Le but est de créer une ville résiliente, capable de réduire son empreinte carbone tout en offrant un cadre de vie agréable.
La Ville de Marseille estime que pour créer une ville durable, il faut sortir des vieux schémas qui ne considèrent l’urbain que sous l’angle du logement et des bâtiments, et penser de manière transversale. La densité de la ville ne doit pas être une simple question d’architecture, mais doit être abordée à travers la prise en compte des mobilités douces, de la nature et de l’eau, ainsi que la qualité des espaces publics.
La création d’une ville durable ne se fait pas au détriment de la construction de logements, et l’Etat est prêt à soutenir cette évolution. Le nouveau dispositif du fonds vert, doté de 160 millions d’euros dans la région pour 2023, est destiné à financer des projets de reconversion de friches et de reconstruction de la ville sur la ville. Il est donc possible de construire une ville résiliente tout en produisant des logements de qualité.
Euroméditerranée et son laboratoire d’innovation urbaine sont une source d’inspiration pour les acteurs de la ville dans la région. Le défi est de taille, mais il est possible de construire une ville durable, tout en répondant aux besoins de la population et en préservant l’environnement.
« JE GRIMPE, JE LIS – JE LIS, JE GRIMPE »
Le club Canton Grimp’, basé à Saint-Genest-Malifaux, a initié un projet novateur intitulé « Je grimpe, je lis – Je lis, je grimpe ». L’objectif est d’enrichir la section de livres de montagne et d’escalade de la médiathèque du village et de faire découvrir les activités de montagne aux membres du club. Le projet comprend des récits d’expédition, des biographies, des romans, des livres pour enfants et des bandes dessinées, ainsi que des ateliers BD, des projections et une exposition exceptionnelle. Les planches de bandes dessinées de Jean-Marc Rochette et d’Eric Savoldelli ont été mises en avant. Ce projet a été rendu possible grâce à une subvention FDVA. L’objectif est d’inciter les membres du club qui découvrent l’escalade en salle à explorer des horizons montagneux plus éloignés et plus hauts, et à susciter leur intérêt pour les activités de plein air de la fédération.
Boulangerie Coopérative des villageois
Des habitants d’un petit village de Gironde, Uzeste, se sont rassemblés pour ouvrir leur propre boulangerie coopérative après la fermeture de la boulangerie locale. Plus de 300 personnes ont participé à cette initiative, y compris des personnes extérieures au village. La boulangerie coopérative emploie deux salariés et un apprenti pour produire du pain bio, des viennoiseries et des pâtisseries, qui sont vendus en boutique et sur les marchés. Les activités annexes sont gérées par les bénévoles qui ont souscrit à la coopérative. La mission principale de la boulangerie est de fournir du pain de qualité à un prix raisonnable à toute la communauté. La coopérative a opté pour la cuisson au bois, ce qui lui permet d’éviter la hausse des prix de l’électricité. Bien que la boulangerie rencontre des difficultés, les membres de la coopérative restent optimistes. Cette initiative innovante témoigne de la force du collectif et de l’efficacité de l’entraide communautaire.