Angers conserve son titre pour la deuxième année consécutive, suivie par Bayonne, qui se hisse à la deuxième marche du podium. Biarritz complète ce trio de tête et gagne 9 places par rapport à l’édition précédente. La remontée des deux villes basques s’explique notamment par l’intégration, cette année, d’une 10ème catégorie dédiée à la protection de l’environnement, avec deux critères spécifiques pour mesurer la qualité de l’air. Le palmarès, inégalé par son ampleur, s’enrichit cette année de 11 nouveaux critères (198 au total) pour classer l’ensemble des 34 820 communes de France métropolitaine.
Pour Thierry Saussez, président de l’Association Villes et Villages où il fait bon vivre, « Notre palmarès fait beaucoup d’émules avec la publication de toutes sortes de classement sur l’emploi, l’éducation, l’immobilier, la qualité de vie, qui restent cependant partiels. Il reste le seul à concerner l’ensemble des communes de métropole, avec 10 catégories enrichies chaque année et des résultats pondérés à partir d’un sondage national sur les réelles attentes des Français à l’égard de nos territoires. Cette légitimité donne également sa force à notre label qui permet aux communes les mieux classées d’assurer leur promotion économique et touristique. »
Un classement bouleversé par la prise en compte de la protection de l’environnement, nouvelle catégorie plébiscitée par les Français
Grande nouveauté de ce palmarès 2023, l’ajout de la catégorie « Protection de l’environnement », avec notamment deux critères dédiés à la qualité de l’air, est à l’origine de nombreux bouleversements.
Si Angers reste en tête, le top 10 du palmarès est marqué par la remontée des villes moyennes en tête de classement avec notamment l’arrivée de Biarritz et Anglet dans le top 5. La province – « ce mot hideux », disait Malraux tant les provinciaux étaient snobés par les Parisiens et la ruralité par les urbains – a pris sa revanche sur les grandes métropoles.
Le désamour pour les grandes villes, observé depuis les débuts du palmarès, s’accentue avec leur recul dans le classement : Paris prend la 91e position (66e en 2022), Marseille arrive à la 122e place (93e en 2022) et Lyon perd 14 places et termine 77e au classement.
Au contraire, du côté des villages de moins de 2 000 habitants, l’ajout de cette nouvelle catégorie confirme les palmarès précédents. Guéthary (64), situé à proximité de Biarritz, garde sa première place et renforce le statut du Pays basque comme région où il fait bon vivre. Il est suivi par deux communes normandes, habituées du haut du classement : Épron (14) et Martinvast (50), nouvelle commune à faire son apparition dans le top 3. Peltre (57), lauréate 2021 et 2e en 2022, termine au pied du podium.
Une méthodologie toujours plus exigeante basée sur 198 critères officiels
Le palmarès couvre l’ensemble des 34 820 communes de France métropolitaine et se fonde sur 198 critères rassemblés en 10 catégories (qualité de vie, sécurité, protection de l’environnement, santé, commerces et services, transports, éducation, sports et loisirs, solidarité, attractivité immobilière). Leur ordre de priorité est déterminé par un sondage exclusif, réalisé chaque année auprès d’un panel représentatif constitué de plus de 1 000 personnes : la
« Qualité de vie » (78 %), la « Sécurité » (69 %) et la « Santé »
(55 %) arrivent en tête.
Au cœur de ce palmarès 2023, la catégorie « Protection de l’environnement » fait irruption dans l’ordre de priorité des Français à hauteur de 41 % (6ème catégorie la plus importante). Elle dépasse nettement l’« Éducation » (32 %), la « Solidarité » (25 %), et les « Sport et loisirs » (25 %). La qualité de l’air, critère déterminant, est mesurée avec un indicateur, appelé indice ATMO, calculé quotidiennement par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA), représenté nationalement par la Fédération Atmo France.
Autre catégorie plébiscitée par les Français, la « Sécurité s’enrichit cette année de 8 nouveaux critères (coups et blessures, cambriolages, vols avec armes, violences sexuelles, vols de ou sur véhicules…). Pour être plus proches du terrain, les données collectées ne sont plus globalisées au niveau départemental mais municipal.
Le Label Villes et Villages où il fait bon vivre : un coup de projecteur pour les communes distinguées
« Le Label permet aux municipalités de capitaliser sur le fort impact médiatique du palmarès à travers une communication positive pour affirmer la fierté des habitants, développer la promotion économique et touristique, et séduire de nouveaux arrivants. De plus en plus de Françaises et de Français sont en quête d’une nouvelle vie et se tournent vers des villes à taille humaine : le Label est un coup de projecteur sur les communes distinguées, qui souligne la singularité de leur territoire en mettant en valeur leurs atouts. », précise Thierry Saussez, président de l’Association Villes & Villages où il fait bon vivre.
Cette année, 3 129 communes éligibles peuvent rejoindre le cercle très restreint des territoires valorisés. Classement national, régional et par strate de population font partie des critères exigeants passés à la loupe pour élire les lauréats qui pourront exploiter le Label des Villes et Villages où il fait bon vivre. Symbole du rayonnement positif du bon vivre au sein du territoire, il permet de capitaliser sur une image valorisante, auprès des habitants, et séduisante, pour les nouveaux arrivants. Différents outils seront mis à leur disposition : guide de promotion sur les réseaux sociaux, dispositif géostratégique comprenant des éléments clés, issus de leur important stock de données.
À propos de l’Association Villes & Villages où il fait bon vivre :
Créée en 2017, l’association a pour objectif de promouvoir les villes et villages où il fait bon vivre, c’est-à-dire les territoires dont l’action est la plus équilibrée entre les différentes attentes des Français. Elle le fait d’abord en réalisant le palmarès le plus complet jamais réalisé des 34 820 communes de métropole. Et en mettant à la portée de tous ceux qui le souhaitent le classement de chaque commune. En complément, l’association permet aux 3129 communes arrivées en tête, par strate de population, d’exploiter dans leur communication et de promouvoir le label des villes et villages où il fait bon vivre.
L’association va organiser également des réunions, conférences, actions de promotion auprès des médias et sur les réseaux sociaux pour valoriser les communes labellisées. Enfin, au travers de ces actions, l’association entend également valoriser les maires et les élus locaux qui se dévouent quotidiennement au service des autres, sont acteurs de la démocratie de proximité et chaque jour créent, innovent, entreprennent pour trouver des solutions aux défis du bien public. Elle est présidée par Thierry Saussez, créateur du Printemps de l’optimisme.
Un sondage OpinionWay exclusif pour établir les priorités des Français
Le Palmarès des Villes et Villages où il fait bon vivre se distingue par son ampleur inégalée et sa prise en compte des préoccupations actuelles des Français. Afin de déterminer la hiérarchie des critères à analyser, un sondage exclusif est réalisé chaque année en amont du classement.
Un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Ce panel détermine l’ordre des priorités des personnes sondées parmi dix catégories : «Qualité de vie», « Sécurité », « Protection de l’environnement » (nouvelle catégorie qui intègre cette année le sondage), «Santé », « Commerce », « Transports », « Éducation », « Sport et loisirs », « Solidarité » et « Attractivité immobilière ».
« Qualité de vie », « Sécurité » et « Santé » : les trois thématiques les plus importantes pour définir une commune où il fait bon vivre
Les catégories « Qualité de vie » (78 %) et « Sécurité » (69 %) restent très largement en tête des thématiques les plus décisives pour définir une ville où il fait bon vivre. Considérée comme la thématique n°1 des Français, la « Qualité de vie » est plus importante pour les seniors que pour les jeunes générations. Seuls 59 % des 18-24 ans la classent comme une priorité, contre 92 % des 65 ans et plus.
La « Santé » (55 %) poursuit sa nette progression chez l’ensemble de la population, avec 9 points par rapport à l’année dernière, conséquence de la crise sanitaire.
« Transports » et « Protection de l’environnement » : deux catégories plébiscitées par les jeunes.
Nouveau critère ajouté cette année, la « Protection de l’environnement » se hisse à la 6ème position des catégories. Les jeunes sont tout particulièrement sensibles à cette thématique, 45 % des 18-24 ans en font leur priorité.
Les « Transports » sont également importants pour les moins de 25 ans. 47 % d’entre eux place cette catégorie avant l’« Éducation » (43 %), le « Commerce » (36 %), ou les « Sport et loisirs » (35 %).
La réalisation de ce sondage, actualisé chaque année, permet de saisir au mieux les besoins et spécificités de chaque Français. L’enjeu est avant tout de créer un outil de travail solide grâce à des critères pertinents. Cette ressource est indispensable pour élaborer un palmarès de grande ampleur légitime auprès de la population.
Détail des critères et de la méthodologie complète dans la note méthodologique officielle.