Il y a plein de dispositions légales bien sûr « pour prévenir ou limiter les dangers environnementaux causés par les émissions de lumières artificielles et limiter les consommations d’énergie ».
Et pourtant ! Pourtant ! Tu vois la différence, toi ? « Plus de 11 millions de points lumineux pour l’éclairage public et 3,5 millions d’enseignes publicitaires » illuminent le ciel en France, une « explosion de lumières artificielles, qui a crû de 84% ces vingt dernières années ». On continue à voir des vitrines illuminées, des tours entières de bureaux éclairées pour le ménage. La suggestion de Geoffroy Roux de Bézieux qui appelle les entreprises et l’État à faire travailler les femmes de ménage pendant les heures de bureaux représenterait une économie importante. 𝘾𝙖𝙧 𝙞𝙡 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙚𝙨, 𝙙𝙚𝙫𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙨𝙤𝙗𝙧𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙤𝙢𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚́𝙣𝙚𝙧𝙜𝙚́𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙖𝙪 𝙦𝙪𝙤𝙩𝙞𝙙𝙞𝙚𝙣. Cette pollution lumineuse a des conséquences astronomiques ( même pour chacun d’entre nous, durant ces nuits d’été, l’observation du ciel devient impossible) Enfin, elle menace la biodiversité avec des papillons de nuit qui s’épuisent à tourner autour d’un lampadaire, des rouges-gorges qui chantent en pleine nuit et des lucioles aux signaux lumineux perturbés. Des troubles de la reproduction — et donc un risque pour la survie des espèces. Privation de l’observation du ciel étoilé, mais aussi source de perturbations pour la biodiversité (modification du système proie-prédateur, perturbation des cycles de reproduction, des migrations…) gaspillage énergétique considérable. 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐬’𝐞𝐧 𝐩𝐫𝐞́𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐞𝐫 Olivier de Brabois – Rédacteur en Chef
Bel article, je l’ai partagé avec mes amis.